Le Sens spirituel du Judaïsme

En réfléchissant aux conflits contemporains du Judaïsme et en se posant la question sur les causes qui poussent à l'antisémitisme dans le monde arabe, en France ou ailleurs, je vois une erreur de sens dans la tradition judaïque.

Une phrase se répète dans le Saint Coran, quand il parle des Juifs ou de leurs tribus, surtout au temps d'échange avec Dieu, soit sur la langue de Moïse ou sur la langue des autres prophètes ou des peuples juifs :

« Notre Seigneur, Inna Hodna Ylayka », qui a comme sens, HODNA, Yahoud, juif et signifie : « on a suivi votre chemin »

Il a le même sens qu’ «Aslamna », on est devenu musulman ou on est en missionné par Dieu.

Hada, Yahoudou, Yahoudian, ont un sens plus spirituel que racial !

Une parole qui peut être dite par un fils de « Yahouda », le grand père des peuples juifs, comme n'importe quel homme sur terre de tout peuple.

C'est ce qui rend la religion internationale, comme c’est le cas en Islam, pour les Arabes et le monde. Ce qui donne au spirituel, la notion humaine, instinctive. C'est même le sens de l’humain.

Ce sens-là, on le trouve dans le texte du Saint Coran approuvé par les textes de l’ancien testament, ceux qu'on appelle les écrits apocryphes, qui on été mis de côté ou perdus, par erreur ou volontairement, selon les enregistrements des écrits des historiens ou autres.

C'est même la notion des conflits entre l'Islam et les autres religions monothéistes. Une des causes qui pousse à une contradiction dans les paroles sacrées. L'Islam les considère comme changement des paroles de Dieu fait par ceux qui ne veulent pas soumettre à la volonté divine.

D'après mon résumé du sens « Hodna », suivre le chemin, accepter les ordres de Dieu, a le même sens dans toutes les paroles religieuses et ne peut, en aucun cas, être la violence ou l'agression des hommes ou de tout être vivant, on peut constater que la religion juive n'est pas liée à une race -les juifs- mais peut prendre un sens plus large.

Quand un musulman lit les phrase du Saint Coran et dit qu'il est sous mission de Dieu avec la phrase « Hodna Ylayka ", On est sur ton chemin, c'est qu'il croit à la religion du prophète Moïse, comme il croit à celle de Mohamed et à l'Islam.

Le lien entre les religieux, je peux dire, au sens plus large, entre humains, est l'esprit de la paix. C'est pour ça que l'homme a besoin d'une religion.

Le commencement a été le premier crime quand les deux fils d'Adam se sont entretués.

Quand on est né d'un seul père, on ne peut prétendre qu'on est de Houd, le grand-père des juifs ou d'autres, différents. Nous ne sommes que des hommes d'Adam, l'humain.

La religion est là pour effacer le sens racial entre les hommes. Sens, cause de guerres, non entre Juifs et  Arabes, mais entre Arabes dans la période préislamique. Des guerres raciales entre tribus qui a fait couler beaucoup de sang.

La religion islamique a pris le sens du spirituel plus que celui d'une appartenance à un père ou un grand -père. On le trouve dans les traditions de la société judaïque, et c'est lui la cause des différences.

C'est une erreur historique, de croire qu'un humain a plus de valeur qu’un autre parce qu'il est de ce père ou de cette mère. Les hommes sont du même père, Adam et d'une même mère, Eve, c'est la source de l’humanité.

Ceux qui font croire que la religion est un lien de race ont falsifié la vérité.

Dans le conflit contemporain entre la politique d'Israël et les Palestiniens, cette idée éloigne de plus en plus les peuples juifs, comme elle éloigne les Juifs des Palestiniens musulmans.

Quand on « Houd » à Dieu, on est au même rang qu' « Aslama »  qui a le sens de se remettre à sa volonté d'être un être de paix sur terre.

Abdelkarim Belkassem

04 / 12 / 2019