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Parole de vive voix
5 novembre 2019

Valeur de la femme avant et après l'Islam

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La femme n'avait presque pas de valeur dans les sociétés avant l'Islam.

Tous les malheurs du monde lui étaient imputés. On se souvenait de la femme pour le plaisir et le travail de la maison ou dans les champs.

La femme était une machine à reproduire, des mains laborieuses ou armée pour défendre l'intérêt du seigneur.

La femme était plus faible physiquement que l'homme mais elle était la sorcière maléfique, la cause de guerres entre les hommes et c'est elle qui a sorti Adam du paradis et a induit la souffrance terrestre pour l’humanité.

On ne pouvait pas se séparer d’elle, par nécessité mais elles avaient une place sociale à part, égale à celle des esclaves ou un bien dont on hérite à au même titre que le mobilier et les terres.

On compte quelques noms dans les anciennes civilisations, de reines ou de filles de roi, telle Cléopâtre mais la souffrance était leur quotidien, par jalousie de leurs frères ou sœurs mais aussi d'autres femmes qui voulaient partager les honneurs ou les remplacer auprès des gouverneurs.

Donnons l'exemple de la femme dans la civilisation indienne, obligée de se jeter dans un grand brasier après la mort de son mari, par fidélité au disparu.

Sinon, dans le choix des sacrifiées c’étaient toujours de très belles femmes, soient des esclaves ou des nobles.

Ainsi la vierge offerte au Nil pour qu'il donne plus d'eau et de la chance aux cultivateurs et de la richesse aux gouvernants. Ce rite annuel a survécu jusqu'au temps du deuxième khalife et ami du Prophète de l'Islam, Omar Ibn Alkhatab. Il a écrit des mots sur un papier et a demandé à un paysan de le jeter dans le Nil pour qu'il s'inonde. Une autre façon de d’augmenter le fleuve au lieu d’y noyer une belle vierge.

La femme dans les tribus jahilites avant l'Islam, non plus, n'avait pas de valeur sauf dans des mythes dans lesquels des rêveurs ont construit un autre monde où la femme est le chef de la famille à la place de l'homme.

Les Arabes avant l'Islam, avaient honte de mettre au monde une fille. Ils croyaient qu’elle n’apportait que l’opprobre sur la famille alors ils l’enterraient dans le sable dès sa naissance. Cela s’est produit avec Omar Ibnou Al Khatab avant sa conversion à l'Islam. Il a enseveli sa fille et, le lendemain il est retourné la déterrer car il avait mauvaise conscience.

La femme était héritée, transmise avec les biens. Un fils pouvait épouser la femme de son père après la mort de celui-ci, sauf celle qui avait des enfants mâles, donc ses frères. Cependant, ils les vendent avec leurs enfants comme des esclaves.

Le Bédouin a le droit d'épouser autant de femmes qu’il veut, selon sa richesse. Les guerres augmentent l'humiliation des femmes. On ne les tue pas mais on les laisse mourir à petit feu dans l'esclavage à jouer les belles de nuit dans les lieux de libations alcoolisées.

Dès l'apparition de l'Islam, la femme est a pris sa liberté et la société s’est organisée selon une morale des paroles de Dieu et leur transmission par son prophète.

Le musulman est autorisé à épouser quatre femmes, s’il a le pouvoir et la richesse pour être juste avec chacune d’elle à égalité.

Un homme ne peut pas obliger une femme à des actes sexuels, sinon il est sanctionné.

Pas de relation sexuelle avant le mariage.

On reconnait tout enfant d'une femme pour qu'il reçoive ses droits d’héritier de son père ainsi que la femme.

La femme a, pour la première fois dans l'Histoire, le droit à une partie de l'héritage, c'est vrai qu'il n’est que la moitié de l'homme de celui de l’homme, mais c’est un début !

La femme obtient le droit à l'éducation, à l’apprentissage, l’accès au savoir qui l'a met au même rang que l'homme.

Il est interdit de tenter de séduire une femme ou de la toucher, sinon ces actes sont punis.

Ce n'étaient pas seulement les femmes du Prophète Mohamed qui étaient respectées mais tous les femmes de la société.

C'est vrai que l'Islam n'a pas éradiqué l'esclavage en une seule fois, mais il en a posé des limites. Il indiqué que libérer un esclave était une prière et une aumône pour le musulman.

Pour ceux qui veulent en savoir plus sur l'héritage d'une femme en Islam :

La femme a une demi part et l'homme une part entière dans le partage mais elle n'a pas de responsabilités car l'homme, chef de la famille est obligé de répondre aux besoins de la femme et de ses enfants. Sous le toit de son père, celui de son frère, de son oncle ou son mari. La femme n'est jamais sans protection ni aide, en cas de besoin. Si elle est isolée, ce sont les musulmans qui ont la responsabilité de l'aider, si nécessaire, sans en attendre de retour.

Si l'Islam ne propose pas plus, c'est pour que le musulman œuvre pour le reste. Si un homme se sent coupable parce que sa femme ou sa sœur n'a pas obtenu suffisamment qu'il offre une donation et qu'il soit généreux avec elles et sa mère ... L'Islam n'interdit pas les dons et les aumônes et la générosité est bien payée de miséricorde dans la vie.

Si l'Islam a autorisé une punition pour l’épouse de la part de son mari. "Si une femme commet une erreur, c'est à son mari de la punir en la frappant sans lui causer de mal."

C'est mieux qu'il la punisse au lieu de divorcer. De plus que la punition est laissée au mari selon son amour pour elle. Un homme peut frapper doucement avec un foulard, car il n’y a pas lieu de faire mal Rien n’indique qu’il faut battre avec la main ou un bâton.

L'erreur est humaine et la justice est donnée par la punition comme la prison pour les criminels. Chacun choisi sa loi selon son époque et selon ce qui convient avec sa société et ses principes.

L'Islam n'est pas une religion fermée, au contraire. Elle est ouverte à des lectures qui peuvent changer sans toucher aux principes de la religion qui est miséricordieuse pour l'homme et la femme.

Si l'expérience humaine était une tradition instinctive, selon la nature des hommes, le Créateur, que l'homme a rendu sacré avec ses paroles rassemblées en religion, on n’arriverait jamais à effacer la vérité qui est éternelle tant que nous serons sur cette terre, en vie ici ou ailleurs.

L'homme est le seul responsable de ce qu’il fait de la religion !

Abdelkarim Belkassem
4 novembre 2019

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