Coronavirus # 2
J'étais, ce matin , chez mon médecin de famille , comme chaque trimestre :
Il était masqué , on le croyait aux urgences . On sent qu'il a peur . Il est très sollicité par les patients .
Ceux qui ont des signes de la maladie sont conviés un jour et les patients comme moi sont invités un autre jour .
On n'est pas dans un jeu ! Ce n'est pas de la chamaille entre politiciens ! On est dans un danger réel, soyons responsable et prenons notre santé et celle des autres au sérieux …
Ce qui ne se fait pas ces jours-ci. Aujourd'hui même, les gens se collaient les uns près des autres, telle une jeune femme avec sa grand-mère qui sont passées près de moi , sans mettre la distance recommandé à la pharmacie . Elle a mérité d'être engueulée par ma femme proche de moi. La dame n'a pas reconnu qu'elle a faite une erreur et que si on la conseillait, même avec colère, c'est pour sa santé et celle des autres, dans la pharmacie ou ailleurs.
On a fait plus de vingt kilomètres pour être le plus loin possible des autres, à la campagne, là où les gens sont moins nombreux dans les supermarchés et les magasins.
En passant dans notre quartier, des gens attendaient devant les supermarchés, les uns tout près des autres, comme s'il n' y avait rien de dangereux.
Les hôpitaux sont engorgés , les uns après les autres et les médecins seront obligés de refuser des soins car il n' y aura plus de place , surtout pour les personnes fragiles à risques .
En étant inconscient des dangers , on devient des criminels potentiels !
Abdelkarim Belkassem